L'embarras du non désir à J-1, aka BOUH
Oui, Pseudopode, je te dois une chronique, souviens t'en, c'était ya longtemps. Et tu m'as réclamé de traiter le sujet "l'embarras du non désir".
Bon je te traite pas de grosse fiotte parce que je suis polie mais bon voilà quoi!
Tu recommences pas sinon je t'envoie mes sbires
Donc plutôt que l'embarras du non désir, qui fait un peu truc de sodomite, il faut bien le reconnaître, je dirai simplement : "Bouh"
Oui bouh! tout ça pour exprimer mon désarroi après 8 mois de formation.
Cette méduse exprime toute l'expression de la misère du monde en disant : "BOUH"
8 mois à me lever aux aurores, à prendre le bus 252, à aller tous les jours dans la riante bourgade de Stains. 8 mois à porter des pantalons pied de poule, 8 mois à me faire engueuler par Fatima qd je me maquille un peu parce que Dieu m'a faite ainsi et qu'il est inutile d'ajouter des fards à son oeuvre... Oui mais en attendant, Dieu m'a faite rougeaude, j'y peux rien moi si Dieu il fait des rougeaudes, j'ai le droit de me rebeller et de me farder non?
8 mois à porter des chaussures de sécurité!
Alors pourquoi tant de désarroi? pourquoi tant d'embarras ? comme dans la chanson* que chante ce jovial mexicain et que je livre en note de bas de page.
Ben, en fait, je pensais enfin tutoyer les étoiles, je pensais pouvoir faire dévier guiguite, lui faire atteindre sa cible ultime, oui j'y croyais : un blog de cuisine.
Rivaliser avec Marmiton, Chef Simon, Mercotte et consorts.
Et hier soir, je me suis dit comme ça, tiens je vais faire des macarons, j'ai tout ce qu'il faut, la sonde pour mesurer la t° du sucre et faire une meringue italienne, j'ai des amandes, tout quoi.
Et j'ai suivi le protocole à la lettre, j'ai fait une meringue italienne, que tu pleures mon gars, onctueuse et brillante, j'ai ajouté du colorant rouge de chez l'indien, c'était trop beau quoi.
J'ai étalé ça à la poche à douille, là un petit geste précis, professionnel, c'était juste beau. J'ai mis à crouter, là et je suis allée regarder Steven Seagal lire une étude sur l'impact du lait de yack sur la gastronomie tatare.
Et c'est là que l'embarras du non désir s'est mis en route sévèrement, les macarons ont pas crouté, le four n'en faisait qu'à sa tête.
Ah oui, ce four, je le voulais sur 140 mais mon four c'est comme les appareils photo où ya juste nuage et soleil, tu peux pas faire du Arthur Bertrand, comme le dit si justement mon collègue tonnerre mécanique
Ben avec mon four, va faire du fernand Adrienne, le cuisinier de Rocky hein ziva!
Enfin voilà ce que ça a donné, oui je dois la vérité à mes lecteurs. Je ne vais pas aller chercher une fausse image de macaron, aujourd'hui c'est l'embarras du non désir quoique je répugne à user de cette formule tarlouzienne mais loin de moi l'idée d'offenser pseudopode.
pseudopode recevant la lumière de guiguite, icone bulgare,
collection particulière.
Oui voilà ce que ça a donné, moi j'appelle ça du nawak du grand nawak même!
Ca va pas la faire, non j'le dis ça va pas le faire!
Enfin bon c'est Bouh quoi mais, comme du temps de la pièce montée ou de la forêt noire, je ne renoncerai pas.
Guiguite embarassée
* "Arretez cocher, arretez cocher
j'ai un poil du cul coincé dans la portière
Arretez cocher, arretez cocher,
J'ai un poil du cul coincé dans l'marche-pied.
Faut il pour un poil du cul
Pour un poil du cul faire tant de manière?
Faut-il pour un poil du cul
Pour un poil du cul, faire tant d'embarras?"