Le Karma

Je sais, je sais! Je ne suis pas Sharon Stone! Et alors ? N'ai-je pas, moi aussi, le droit de dire des conneries sur le karma ? En plus je n’irai pas raconter je ne sais quoi sur le fléau de Dieu qui s’abat sur les méchants chinois parce que c’est rien que  des vauriens face aux gentils tibétains. Donc le Karma rosse les gredins en leur envoyant un tremblement de terre. Non mais oh!

Non rien de tout ça.

Pas plus que je n'occirai d’amants gênants à grands coups de pic à glace, je laisserai plutôt cette mission à Panthère Rose si elle se décide à aller plus avant dans ses relations avec Super Obséquieux qui est mon ennemi. Oui Panthère Rose, c’est le prix pour racheter ta trahison. Après on identifie enfin l’auto de la Bouse au nez, on y fourre un hareng et on considère qu’on est vengées, allez sois pas rosse, quoi.

Mais revenons à mes déclarations sur le Sort, la Fatalité, la Destinée, enfin toutes ces sortes de choses qui me font penser que je suis peut-être l’Elue. Il semble qu’il existe un faisceau de présomptions

Bon d’accord, il n’y a pas de curé noir à côté de moi pour le proclamer et pourtant, et pourtant…

Mais laissez moi plutôt vous narrer de quoi il retourne ; de quelle aventure extraordinaire je fus l’héroïne.

Voilà, pour une fois j’ai décidé d’être sérieuse et d’écrire un conte à partir de « la Tempête », pièce de Shakespeare et sonate éponyme de Beethoven. La preuve que je veux que ce soit pas de la rigolade, j’ai mis éponyme, hein ? ça fait sérieux ça !

Bon, donc je fais l’analyse de la sonate, j’apprends à la jouer, je me tape des écrits sur Beethoven, Boucourechliev, Cooper, Romain Rolland etc. Et puis je lis aussi la pièce, même je relis, eh oui je relis Shakespeare. Je ne relis pas Proust puisque je ne l’ai pas lu or je ne connais que des gens qui relisent Proust, c’est l’auteur qu’il est de bon ton de relire. Non, moi je ne relis que Shakespeare et encore, en français parce qu’en anglais, je ne comprends pas.

Je tente de me laisser imprégner par les personnages, Prospéro, Miranda, Caliban, Ariel, tout ça. Et puis je me dis, ma p’tite, c’est bien beau tout ça.

Ah je digresse un instant mais, dès qu’une phrase commence par ma p’tite, il faut parler fort et intégrer intérieurement et in petto avant, quand on prend sa respiration quoi,  pour « ma p’tite », il faut penser qu’avant on doit dire « alors là j’vais t’dire un truc! » sur le ton (forté hein !) docte de celui qui te fait sentir que tu as la chance qu’il te communique sa grande expérience de la Vie !, expérience qu’il a forgée au cours des ans à la force du poignet et d’une volonté sans faille et d’un mental acéré. D’ailleurs mon frère Michel M est très fort pour ça (ça va Michel, fais pas la gueule, c’était pour rire), fin de la digression.

Donc c’est bien beau tout ça (tut tut tut in petto)ma p’tite , mais il faudrait te rencarder un peu plus sur Shakespeare et sa pièce éponyme de la sonate op31 n°2 de Ludwig, soit « La Tempête ».

Eh ben, c’est là qu’intervient le Destin parce qu’il faut savoir que je n'ai pas lu grand chose de Shakespeare, (à part les tubes) et «la Tempête », enfin celle là je la relis au moins. Et alors, comme fait le péquin moyen, au lieu de faire des super recherches à la bibliothèque, je googlise ma recherche...

Alors là, c’est le scoop invraisemblable. Les références cinématographiques concernant
« La Tempête » sont « Forbidden Planet » et par extension la série « Perdus dans l’espace ». Or il s’agit de mes références cultes. Dès longtemps déjà, j’ai voué une admiration sans faille à cette réalisation de Fred M Wilcox où l’on voit une salope en ras la touffe exciter des pauvres colons de l’Espace devant un lagon en plastique avec Robbie le Robot qui n’en peut mais.

C'est quand même une cochonne hein!

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Pis même c'en est une rude eud'cochonne avec tout s'bazar à l'air!

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Et tous auront reconnu ce gros libidineux affolé par la rouerie de Panthère Rose, eh oui c'est le ressuscité dans le rôle des forces du mal, lesquelles sont générées par l'hydre, un genre de serpent égrillard.

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Et puis « Perdus dans l’espace », eh ben ya

Guy Williams, le beau, le grand.

Que ceux qui ne savent pas qui est Guy Williams cessent immédiatement de lire les chroniques de Guiguite car ils n’en sont pas dignes.

Enfin tout ça pour dire que je pense que j’étais prédestinée à écrire ce conte, que dès longtemps déjà, les Dieux du Sort m’avait insufflée la force, le mental, en un mot la Connaissance.

Pis tiens, ça c'est un signe du destin, à l'instar de Guiguite, Ludwig aussi était rougeaud à ses heures!

Guiguite élue

Comments

[nénette]

Bon, c'est où que t'es l'héroïne ? C'est pas toi la s... en ras-la-t... hein ? Même si ça a pu t'arriver et t'arrive encore, chère Marge, les années n'ont pas de prise sur toi... Mais là je parle pour l'affiche et Robbie. Mais sinon, honte sur moi, je ne connais ni Guy William, ni Walter Pidgeon, par contre Ludwig oui.

[Laurie]

"ras la touffe", cette petite expression me rappelle un échange entre La guiguite et son amie bouse au nez lorsqu'elles parlaient de vive voix de fringues et de vaiselle un lundi. En plus, je t'avais deja dit guiguite que fallait pas parler aussi fort, c'est qu'au telephone qu'on peut parler fort parce que les gens sont loin. vivement lundi, j'ai hate de la voir pour bien rigoler avec elle ! Là, je m'entraine à rigoler chez moi pour que ca fasse encore plus naturel lundi lorsque je verrai force obscure... hehehe... (J+4 et toujours pas de fondant)